Vouloir raconter Grands Boulevards serait un peu comme se retrouver au centre d’un carrefour sans savoir quel chemin emprunter. On serait tenté de vous parler de M83 et de l’amour que le combo porte à cette constellation. Mais ce serait comme peindre un tableau monochrome tant les GBVDS (ndlr : Grands Boulevards pour les non-initiés) savent créer de multiples imaginaires sonores, déjà libérés de leurs polyamours musicaux ; The War On Drugs, Team Ghost ou encore Thomas Azier… C’est avant tout deux voix aux timbres particuliers qui s’unissent parfaitement, chantant la liberté, les rêves et les ailleurs. C’est aussi une infinité de synthétiseurs, mélangés à des guitares subtiles. Mais c’est surtout un voyage épique qui commence, vers les grands espaces et au-delà. Avec pour seules limites votre imagination…